La Fondation Universitaire organise régulièrement des activités pour les membres du Club. Dans la présente rubrique un bref rapport est donné de quelques activités passées.
Le mercredi 19 avril 2023 à 17h Dr. Sabine van Sprang, directrice de l'Academia Belgica, et la Prof. dr. Tine Meganck, professeure à la Vrije Universiteit Brussel, ont donné une conférence (F/N) sur la relation entre le peintre flamand Pieter Bruegel et l'Italie, suite à la publication du livre "BRUEGEL & L'ITALIA / BRUEGEL AND ITALY", qui est le résultat du colloque scientifique tenu à l'Academia Belgica à Rome en 2019.
Contenu de la conférence
En 2019, pour le 450e anniversaire de la mort de Pieter Bruegel, l'Academia Belgica a consacré un colloque international à Bruegel et l'Italie dont les actes ont fait l’objet du dernier volume des Acta Academiae Belgicae, présenté ici. Bien que le séjour de Bruegel dans la Péninsule ait duré environ deux ans, sa production artistique italienne n'a été que très peu préservée, et l'impact de sa rencontre avec l'Italie n'est pas immédiatement perceptible dans son œuvre. Pour quelles raisons, dès lors, Bruegel a-t-il entrepris ce voyage ? Pour tenter d’y répondre, les contributions se penchent non seulement sur le maître et son œuvre, mais aussi sur les échanges culturels et artistiques entre l'Italie et les Pays-Bas avant, pendant et après le voyage entrepris par Bruegel. Ce faisant, elles retracent les conditions, les traditions et les réseaux qui ont façonné et motivé le dialogue de Bruegel avec l'Italie, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives dans l'étude de ce maître notoirement sous-documenté.
Les orateurs
Dr. Sabine van Sprang
Directrice Academia Belgica
Sabine van Sprang was born in Ghent in 1966. She has obtained a Master degree in Philosophy and Literature (major: Art History and Archeology) from the Université Libre de Bruxelles. She has been working as a curator of 16th and 17th century Flemish painting at the Royal Museums of Fine Arts of Belgium in Brussels since 1996.
In 2006, she defended her PhD thesis at the Université Libre de Bruxelles on the Brussels painter Denijs van Alsloot (c. 1568 – 1625/26) of which a revised version in two volumes has been published by Brepols in 2014 in the series Pictura Nova, Studies in the 16th- and 17th- Century Flemish Painting and Drawing (ed. by Prof. Katlijne Van der Stighelen and Prof. Hans Vlieghe). In 2007, in cooperation with Joost Vander Auwera, she organized the exhibition Rubens, a Genius at Work at the Royal Museums of Fine Arts (catalogue in E/FR/N) and in 2012 she curated the exhibition Rubens, Van Dyck, Jordaens et les autres, Peintures baroques flamandes aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique / Flemish Baroque Paintings from the Royal Museums of Fine Arts of Belgium (catalogue in FR-E) at the Musée Marmottan Monet in Paris.
From 2007 to 2017, she coordinated the team at the Royal Museums of Fine Arts of Belgium that was part of the Belgian-Dutch project City and Society in the Low Countries, 1200-1800: Space, Knowledge, Social Capital, conducted by Professor Marc Boone from the University of Ghent (financed by the Interuniversity Attraction Poles Program-Belgian Science Policy). Together with Prof. Tine Meganck, she edited the book Bruegel’s Winter Scenes, Historians and Art Historians in Dialogue (Mercatorfonds, 2018, published in E/FR/N/D), to which several members of the project contributed.
A the same time, Sabine van Sprang curated the first monographic exhibition ever on the Brussels painter Theodoor van Loon (1581/82-1649) (Brussels, Bozar, 9.10.2018-15.01.2019 ; Luxemburg, Musée national d'histoire et d'art, 15.02.2019- 26.05.2019 ; catalogue in Fr/N).
In January 2019, she was appointed director of the Academia Belgica, Centre for the History, the Arts and Sciences in Rome for four years, a term that has been extended for one year (until December 2023).
Tine. L. Meganck
Vrije Universiteit Brussel
Tine Luk Meganck is Assistant Professor at the Vrije Universiteit Brussel. After her Master in Art History at UGent (1993) and Master in Business Administration at the Vlerick School of Management (1994), she obtained a PhD in Art and Archaeology from Princeton University in 2003. She subsequently joined the Royal Museums of Fine Arts of Belgium with a Return Grant of the Federal Science Policy of Belgium. As a researcher at the Royal Museums (2005-2019), she revisited the collection’s rich Bruegel and Rubens holdings from a cultural-historical perspective.
More generally, Tine Luk Meganck studies art and visual culture of the early modern Low Countries in a global context. Her research interests include interactions between artists, merchants and humanists; antiquarianism; ethnography and the representation of the other; art and knowledge, and, most recently, the artistic participation of early modern merchant families and the representation of early modern family life.
Her publications include, among others, Pieter Bruegel the Elder, Fall of the Rebel Angels: Art, Knowledge and Politics on the Eve of the Dutch Revolt (2014), Erudite Eyes: Friendship, Art and Erudition in the Network of Abraham Ortelius (1527–1598) (2017); Bruegel’s Winter Scenes: Art Historians and Historians in Dialogue (2018 – edited with Sabine van Sprang), and, forthcoming, Bruegel e l’Italia. Bruegel and Italy, editor, Studia Academiae Belgica #3 (2023 - also edited with Sabine van Sprang and in collaboration with Maria Clelia Galassi).
She is editorial board member of Brill Studies in Netherlandish Art and Cultural History (NACH) and of Oud Holland, the oldest surviving art-historical periodical in the world. Since 2022 she is member of the Board of Historians of Netherlandish Art.
Récital avec madame Stéphanie Huang, lauréate du Concours Reine Elisabeth pour violoncelle 2022, suivi d’un cocktail dînatoire, en présence de la violoncelliste.
En collaboration avec le dr. Erik Loosen, voorzitter van de Vereniging van Vlaamse academici afdeling Brussel et membre du Club FU, et du Concours Reine Elisabeth.
Au programme : la 4e suite de Bach et la suite pour violoncelle de Gaspar Cassado.
Stéphanie HUANG
Révélation ADAMI Classique 2021, Stéphanie Huang commence le violoncelle dès son plus jeune âge avec sa mère. À l’âge de 12 ans, elle fait ses débuts au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles dans les Variations sur un Thème Rococo de Tchaïkovsky. Elle a étudié au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles auprès de Jeroen Reuling et au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, dans les classes de Marc Coppey et Emmanuelle Bertrand. Elle est lauréate des Concours Dexia, Suggia à Porto et de la Società Umanitaria de Milan, ainsi que des Fondations SPES, Meyer et Kriegelstein, et a été sélectionnée pour l’Académie Jaroussky, l’Académie Internationale Seiji Ozawa et l’Académie musicale de Villecroze. Elle a récemment obtenu la Bourse d’Excellence Patrick Petit. Depuis septembre 2020, elle est Artiste en Résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth à Waterloo, où elle étudie dans la classe de Gary Hoffman.
Visite de l’exposition " Alexandrie : futurs antérieurs " au BOZAR, avec les commissaires Arnaud Quertinmont et Nicolas Amoroso (du Musée de MARIEMONT) (in het F), suivie du déjeuner à la Fondation Universitaire.
" Alexandrie : futurs antérieurs " revisite la mégapole antique à l’apogée de son histoire à travers quelque 200 œuvres issues des plus importantes collections muséales européennes. Ouvrant une nouvelle perspective sur Alexandrie, l’exposition met en lumière son organisation urbanistique, politique, religieuse, la vie quotidienne de ses habitants ainsi que le rayonnement scientifique et philosophique de ce haut-lieu civilisationnel dans le monde antique entre le IVe siècle avant J.-C. et le IVe siècle de notre ère. Une vingtaine d’œuvres d'art contemporaines augmenteront le propos de l’exposition, suscitant des associations critiques et poétiques à travers les différentes sections grâce à une scénographie ambitieuse. De plus, les thèmes abordés seront fréquemment enrichis par des incursions dans d'autres époques - byzantine, arabe, moderne - offrant une compréhension plus large d'Alexandrie à travers l'histoire.
Cofinancé par le programme Europe créative de l’Union européenne dans le cadre du projet international « Alexandrie : (Ré)activation des imaginaires urbains communs / Alexandria: (Re)activating Common Urban Imaginaries ».
Mercredi 7 décembre à 17h30 : Conférence " Les énergies renouvelables? Oui, mais… La fusion nucléaire : une source prometteuse pour notre approvisionnement futur d’énergie. " par le professeur Jef Ongena. (KMS-ERM)
Introduction par Dr Ir Georges Van Goethem (Royal Academy for Overseas Sciences of Belgium (ARSOM –KAOW), Chargé de conférences dans différentes universités belges et françaises).
Conférence avec débat, suivie d’une collation.
Mardi 22 novembre à 10h : Visite de l'exposition Shin Hanga, Les estampes modernes du Japon (1900-1960), introduite par Mme Nathalie Vandeperre, conservateur des collections d'Extrême-Orient et co-commissaire de l'exposition.
Accueil à partir de 9h30 à l'entrée principale du Musée d'Art et d'Histoire, Parc du Cinquantenaire 10, 1000 Bruxelles.
Après la visite, déjeuner à la Fondation Universitaire.
L’exposition Shin Hanga – Les estampes modernes du Japon 1900-1960 - invite le visiteur à découvrir le courant le plus important de l’estampe japonaise au XXe siècle. Le shin hanga représente un renouveau de l’estampe traditionnelle ou ukiyo-e, fort appréciée en Occident grâce à l’œuvre de grands maitres tels que Hokusai, Utamaro et Hiroshige. Les estampes shin hanga sont également réalisées à l’aide de l’impression xylographique et reprennent certains thèmes majeurs tels que le paysage, le portrait féminin et le portrait d’acteur. Mais en plus de cela, elles séduisent par un style nouveau, l’utilisation de matériaux de haute qualité et des tirages luxueux.
La présentation donne une introduction à l’exposition à l’aide d’une sélection d’œuvres qu'on peut ensuite découvrir à votre rythme pendant une visite individuelle.
Le jeudi 23 juin 2022 la "Société Royale d'Economie Politique de Belgique" a organisé, en collaboration avec la Fondation Universitaire, un débat (F/N) avec le professeur Bram De Rock (KULeuven - ULB), en dialogue avec le professeur Philippe Van Parijs (UCLouvain), sur le sujet
" Qu’entend-on par être heureux ? Une perspective économique et philosophique ".
Le sujet. Au cours de la conférence, le professeur De Rock expliquera plus en détail ses recherches et se concentrera en particulier sur le bien-être individuel des Belges. Tout d'abord, il indiquera que les économistes peuvent effectivement avoir une valeur ajoutée dans ce domaine et que cela va au-delà de l'identification des ressources financières des familles. Par la suite, il discutera certains résultats intéressants du livre "Well-being in Belgium, beyond happiness and income'' qu'il a publié avec des collègues de quatre universités belges en 2018.
Bram De Rock is gewoon hoogleraar economie bij ECARES (Université libre de Bruxelles), in combinatie met een zelfde positie aan het departement economie van de KU Leuven. Hij heeft tevens gastaanstellingen aan het University College London en het Institute for Fiscal Studies (London). Bram De Rock publiceerde meer dan 60 artikels in internationaal toonaangevende tijdschriften zoals onder andere The American Economic Review en The Journal of Political Economy. In juni 2019, ontving hij, samen met Laurens Cherchye en Frederic Vermeulen, uit de handen van zijne Majesteit de Koning de prestigieuze Francqui prijs in de humane wetenschappen. Dit om het maatschappelijk belang van hun gezamenlijke onderzoeksagenda te onderstrepen.
Philippe Van Parijs, prix Francqui 2001, a dirigé la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale de l’UCLouvain de 1991 à 2016. Il est actuellement professeur invité à l’UCLouvain et à la KU Leuven et Robert Schuman Fellow à l’Institut universitaire européen (Florence). Ses livres les plus récents sont Basic Income. A radical proposal for a free society and a sane economy (Harvard UP, 2017, avec Yannick Vanderborght) et Belgium. Une utopie pour notre temps (Académie royale, 2018).
" Dans le coulisses du musée… Marat assassiné. Un nouveau regard sur le chef-d’œuvre de Jacques-Louis David (1748-1825) " aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Visite de l’exposition focus et du laboratoire d’ analyse matérielle et technique d’œuvres d’art avec Prof. dr. David Strivay & dr. Catherine Defeyt, Centre Européen d’Archéometrie, ULiège, avec introduction par le Dr. Francisca Vandepitte, Conservatrice de l’art moderne, MRBAB, et chargé de cours à la VUB. La visite sera précédée d'un lunch à la Fondation Universitaire.
Information sur l'exposition
Exposition phare :
Un chef-d’œuvre revisité : Marat assassiné par Jacques-Louis David (1748-1825)
Une exposition thématique selon trois perspectives.
Chef-d’œuvre du peintre néoclassique français Jacques-Louis David, Marat assassiné est un joyau incontesté de notre patrimoine artistique international. Aujourd’hui encore, l’œuvre continue de fasciner les chercheurs et les artistes. Depuis que la toile leur a été confiée en 1893, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique en sont les dépositaires. Ils y consacrent cette année une exposition thématique multimédia sur deux salles et en trois parties. Un regard neuf posé sur cette œuvre majeure, selon trois angles. D’abord, elle révélera de nouvelles connaissances scientifiques sur le processus de création et la biographie artistique du chef-d’œuvre. Ensuite, le visiteur pourra admirer des copies et des répliques d’atelier. Enfin, elle présentera un ensemble multiforme de réinterprétations des XXe et XXIe siècles. À travers de grands noms tels que Pablo Picasso et Ai Weiwei, la pertinence du tableau le plus célèbre de David pour l’histoire de l’art est plus que jamais réaffirmée.
Une œuvre d’art radicalement innovante
Marat assassiné, qui fait partie des collections des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique depuis 1893, est un trésor du patrimoine artistique international. Véritable pionnière de la modernité, la toile a profondément marqué l’histoire et l’histoire de l’art. Bien qu’elle ait déjà fait couler beaucoup d’encre, l’œuvre continue de fasciner les chercheurs.
Emblème de la Révolution française, elle a également inspiré des artistes de disciplines très diverses et continue de le faire. David y relate avec verve l’histoire complexe d’un assassinat politique, l’érigeant en allégorie intemporelle du martyre laïque et des Lumières. Destinée à orner la salle de réunion de la Convention nationale, le tableau a été peint en un temps record entre juillet et octobre 1793. Avec Marat, l’artiste s’est offert un siège dans cette assemblée constituante. Après tout, les deux hommes partageaient les mêmes opinions républicaines. Après la chute de Napoléon, la Restauration a contraint l’artiste à s’exiler à Bruxelles pour y vivre et y travailler jusqu’à sa mort en 1825. Pour des raisons de sécurité, Marat assassiné a été dérobé aux yeux des curieux et est longtemps resté loin des projecteurs. Reconnaissant de l’hospitalité dont David a bénéficié à Bruxelles, son petit-fils a légué l’œuvre à l’État belge en 1886.
Du processus créatif à la biographie matérielle : nouvel éclairage sur un célèbre tableau
Dans le cadre du projet Face to Face, Les visages en peinture vus par le prisme de l’histoire de l’art technique (en collaboration avec le Centre européen d’archéométrie, ULiège), cette œuvre majeure a fait l’objet d’un examen matériel et technique approfondi. Les chercheurs ont fait appel à de nouvelles techniques physicochimiques non invasives et des technologies scientifiques d’imagerie numérique. Les premiers résultats donnent un éclairage neuf sur le processus créatif de l’artiste. La recherche fournit également des informations sur la biographie matérielle du tableau (évolution au fil des ans, degré d’endommagement).
Dans cette optique de recherche matérielle et technique, il était opportun de comparer l’œuvre avec des supports existants pour mieux comprendre le processus de création de l’œuvre, ainsi que son évolution dans le temps. L’exposition propose donc trois des quatre répliques connues conservées dans des musées français et réalisées dans l’atelier de l’artiste sous sa supervision. Les résultats complets de la recherche feront l’objet d’une publication prévue en 2023.
La Fondation Universitaire a organisé un voyage culturel à Thessalonique et en Macédoine pour les Membres de la Fondation Universitaire avec le prof. Bernard COULIE, recteur honoraire de l’UCLouvain du dimanche 5 au samedi 11 juin 2022. Ce voyage se déroule en français.
Thessalonique est la deuxième ville de Grèce ; c'était aussi une ville importante de l'Empire byzantin et aujourd'hui le deuxième lieu préservant le plus de monuments byzantins après Istanbul. Thessalonique fut aussi une ville grecque, romaine et ottomane. Elle est au cœur de la région qui a vu éclore le royaume de Macédoine, celui de Philippe II et de son fils Alexandre le Grand, et qui a vu les premières communautés chrétiennes visitées par saint Paul.
C'est à la découverte de toutes ces histoires - macédonienne, grecque, romaine, byzantine, ottomane et moderne - que nous partirons, en visitant les sites emblématiques de ces périodes : Pella, Philippes, Thessalonique, Veria, et bien d'autres.
Bernard Coulie est né à Bruxelles en 1959. Il est docteur en philologie et histoire orientales de l'Université catholique de Louvain (1985). Professeur ordinaire à l'UCLouvain, il y enseigne les études byzantines, arméniennes et géorgiennes, ainsi que la culture et l'identité européennes. Il est l'auteur de plus de 400 publications. Il a été recteur de l'UCLouvain de 2004 à 2009. Depuis une douzaine d'années, il guide régulièrement des voyages en Arménie, en Géorgie, ou encore à Istanbul. Info : www.bernardcoulie.com.
Tous les détails se trouvent en cliquant sur ce lien.
Nous sommes heureux d'offrir à nos membres de bonnes places pour un certain nombre d'abonnements et des tickets individuels pour le Concours Reine Elisabeth de violoncelle 2022.
En suivant ce lien vous pouvez voir les formules d'abonnements et de tickets individuels, ainsi que les dates et les prix.